Bien parler espagnol

L'espagnol : une langue incontournable pour le management

Si l'expatrié en Estonie, au Afrique du Sud ou en Corée pourra se contenter de l'anglais, les pays hispanophes demandent une maîtrise suffisante de l'espagnol pour une intégration professionnelle réussie.

Le dynamisme de la langue espagnole

L'essor de l'Amérique du sud porte la langue espagnole. A l'exception de certains pays comme le Mexique, l'anglais est secondaire dans les affaires, à cause probablement d'une image plutôt négative des Etats-Unis. En Espagne, même les grandes multinationales utilisent l'espagnol en priorité dans le monde du travail. Et lorsque l'on parle une autre langue, c'est le catalan, voire le basque ou le valencian. Cela pose une difficulté supplémentaire à l'expatriation dans les grandes entreprises françaises, où traditionnellement l'expatrié s'exprime en anglais. Or, dans les pays hispanophones, le manager devra nécessairement bien maîtriser l'espagnol pour obtenir des résultats.

Travailler avec les Espagnols

Les particularités de l'espagnol pour le management

Bien que l'Espagne soit un voisin direct de la France, les mentalités au travail diffèrent radicalement au pays de Cervantes. Mañana est un mot d'ordre en Espagne : remettre au lendemain ce que l'on peut faire le jour même. La productivité est également très faible, malgré de bas salaires et un nombre d'heures de présence au travail important. Machisme, racisme, homophobie, petits arrangements et clientélisme sont de tristes réalités d'un environnement professionnel où les compétences professionnelles servent moins que l'appartenance à des réseaux. Dans cet environnement, une insuffisance maîtrise de la langue empêche de détecter les points sensibles de l'entreprise espagnole.